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  • octobre 02, 2022 5 lire la lecture

    Souvent, lorsqu’on commence à allonger les distances sur deux roues, c’est parce qu’on souhaite explorer des nouveaux parcours, découvrir des nouveaux lieux et, pourquoi pas, tenter le voyage à vélo?

     Pour ma part, lorsque j’ai commencé à flirter avec le voyage à vélo, j’y voyais surtout une occasion de m’entraîner; la destination finale étant la motivation à continuer à pédaler. Puis, avec le temps, j’ai pris goût à cette manière de découvrir le territoire. En voyageant à vélo, j’ai toujours l’impression de davantage m’imprégner d’un lieu, peut-être parce que je m’y déplace moins vite qu’en voiture, je ne sais pas? En plus d’avoir davantage de temps pour admirer les paysages, les odeurs et les sons environnants viennent créer une atmosphère toute autre que lorsqu’on est propulsé par un moteur.

     C’est bien beau de rêver, mais par où commence-t-on pour se mettre en action et planifier son premier voyage à vélo? Voici quelques trucs et informations utiles que j’ai appris au fil du temps qui pourront sans doute vous servir.

     Choisir sa destination

    Bien qu’il soit tentant de vouloir aller rouler dans des contrées lointaines, je vous suggère tout de même de débuter par un périple plus près de la maison. En effet, partir de chez soi (ou tout près) est beaucoup plus simple à organiser que les voyages outre-mer et dans d’autres pays. De plus, notre territoire national regorge d’endroits magnifiques à découvrir! Souvent, ma destination finale naît d’une discussion ou d’un hasard… Un oncle me parle d’aller rouler dans le Parc de la Gatineau près de chez lui; pourquoi ne pas m’y rendre en vélo? Mes parents ont loué une maison à Old Orchard pour les vacances d’été; je pourrais les y rejoindre en vélo? Ou encore, la déception d’une course prévue en Europe annulée à cause de la pandémie m’a donné l’envie de la remplacer par le tour de la Gaspésie à bicyclette en août 2020! Bref, peu importe votre excuse, en autant que vous ayez de l’intérêt. Que ce soit pour visiter de la famille, prendre des photos, parcourir les casse-croûtes ou les microbrasseries, suffit de trouver ce qui vous anime.

    Cette année, j’ai opté pour l’exploration de l’Ouest de la province de Québec.

     Mode camping ou luxe?

    Tout d’abord, première question banale, mais cruciale, qui influencera beaucoup la suite : est-ce qu’on y va en mode camping ou en mode plutôt« de luxe », en hôtel, chez des amis ou de la famille? Le chargement sera naturellement grandement affecté par cette variable.

     Combien de kilomètres par jour?

    Ensuite, vient la question fatidique : combien de kilomètres je souhaite rouler par jour? La réponse à cette question dépend de la précédente. N’étant pas une fan de camping à la base, j’ai toujours opté pour l’option« de luxe ». Ce choix est majoritairement motivé par la possibilité de dormir dans un lit et de prendre une douche, mais aussi par le fait de m’obliger à atteindre un endroit précis chaque jour. Ce qui, pour moi, peut être source de motivation, peut rapidement devenir une contrainte pour d’autres, qui préfèreront pouvoir moduler leurs distances journalières. En cas de météo non coopérative, l’option de s’arrêter quand on veut (ou presque) est quand même intéressante.

     Revenons donc à la question épineuse du kilométrage à parcourir quotidiennement, qui influencera naturellement le nombre de jours au total. Ici, ça dépend de votre budget, de votre forme physique et de votre envie d’être en mode contemplatif ou plus sportif. Si l’idée est de vous créer un défi, ne négligez pas l’accumulation de la fatigue générée par les jours consécutifs en selle, ni l’impact d’une journée à pédaler sous une météo défavorable. Deux cents kilomètres sous le soleil avec un vent de dos ne demandent certainement pas le même effort lorsqu’ils sont soumis à des rafales de face de 50 km/h, sous une pluie diluvienne. Pensez aussi à inclure des journées de repos si vous en ressentez le besoin et, le cas échéant, gardez-vous de l’espace pour traîner des vêtements et chaussures autres que pour pédaler.

     Planification et segmentation de l’itinéraire

    Conjointement à ces paramètres, je passe beaucoup de temps à planifier les routes exactes que j’emprunterai. Tout dépend toujours d’où je prévois me rendre, mais habituellement j’utilise à la fois Google Mapset l’application Ride with GPS, à partir de laquelle je peux ensuite exporter mes parcours pour les télécharger sur mon GPS. Je prends toujours soin de valider avec Strava que les portions de mon itinéraire sont souvent fréquentées et, en cas de doute, je me sers de Street view pour voir la qualité du bitume et de l’accotement.

     Une fois que j’ai un portrait global de mon itinéraire, je m’affaire à trouver les meilleurs endroits pour arrêter et me ravitailler. Au Québec, il est facile de manger un repas complet (ou presque) dans les stations-service, qui sont abondantes sur les routes secondaires, ce qui facilite grandement la tâche des ultracyclistes en circulation. Bien que j’affectionne particulièrement les dîners en formule dépanneur, j’aime beaucoup la culture brassicole de chez nous, alors j’en profite aussi pour visiter des microbrasseries lors de mes périples sur deux roues. Ces arrêts gourmands aident aussi à me motiver à donner des coups de pédale supplémentaires, bien sûr!

     Gestion des parcours

    Enfin, pour la planification d’itinéraire, bien que l’idéal est de transférer les portions de parcours sur un GPS qui nous guide, ayez l’habitude de savoir où vous allez quand même, pour vous donner une certaine flexibilité si un besoin de rajustement s’avérait nécessaire en chemin. Surtout, sachez comment utiliser les outils électroniques pour modifier un parcours en cours de route : application sur le cellulaire et transfert vers le GPS directement, sans recours à un ordinateur, par exemple. Lors de la deuxième journée de mon voyage vers Gatineau, bien que j’avais soigneusement étudié mon itinéraire, rendue sur place, une des routes secondaires m’a paru tellement hostile aux cyclistes de par la grande vitesse des véhicules et les multiples voies que je ne me sentais pas du tout en sécurité. J’ai donc bifurqué et j’ai demandé un parcours alternatif à Garmin Connect

    PROFITEZ!

    Maintenant que vous disposez de quelques trucs supplémentaires pour vous guider dans l’élaboration d’un (premier) voyage à vélo, oserez-vous vous lancer? Vous êtes un peu craintif? Rien de plus normal. Chaque fois que je quitte pour une nouvelle aventure à vélo, je suis à la fois excitée et effrayée, ce qui, je pense, me garantit une bonne dose d’adrénaline et de fierté à la fin. Allez-y, vous ne regretterez aucunement cette abondance de paysages et de rencontres et n’oubliez pas : le meilleur moment pour se mettre en action, c'est maintenant!

     Statistiques et itinéraire de mon voyage de vélo en solo vers Gatineau :

    Lundi : Québec - Joliette = 221 km

    Mardi : Joliette - Gatineau = 214 km

    Mercredi : Parc de la Gatineau = 59 km

    Jeudi : Gatineau - Montréal = 218 km

    Vendredi : Pause de 24h et visite de microbrasseries à Montréal

    Samedi : Montréal - Victoriaville = 204 km

    Dimanche : Victoriaville - Québec = 108 km

     

    3810 mètres de dénivelé

    7 microbrasseries

    1 journée complète de pluie

    0 crevaison

     

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    Suggestion de film pour faire le plein de motivation : le documentaire Ice 2 Ice, dans lequel on suit Michael Strasser qui a pédalé de l’Alaska jusqu’en Patagonie, une aventure extrême de 23 000 km :
    https://www.redbull.com/ca-en/films/ice-2-ice-documentary

     

     

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